mardi 1 août 2017

Une année photographique...

Août 2016


Ô lumineuse canicule d'août... Aux débuts de ce blog, j'ignorais dans quelles contrées je m'aventurais. Je savais juste que j'avais hâte de partager quelques photos inédites, des photos inutilisables sur Les Rêveries de Tonton Poil...

Septembre 2016


Mais, en réalité, je savais que, ce faisant, je commencerai à revendiquer l'étiquette de photographe amateur, grigri indispensable pour entretenir un blog photo quand on n'a pas la chance de vivre de la photo. Pourtant les brumes de l'imposture m'entouraient constamment...

 Octobre 2016




A l'occasion d'une sortie à Luc-sur-mer, l'évidence m'habitait cependant : je n'étais certes pas un photographe amateur, mais j'aimais prendre des photos comme autant de souvenirs marquants d'une esthétique visuelle soudaine. Le processus était en marche.

Novembre 2016


Je disposais cependant déjà de quelques jolis succès, en cette fin d'année 2016. Ma plus grande réussite fut une série de photos de feuilles d'érable japonais sur un fond de ciel blanc. Mon intuition m'avait conduit à un résultat plus que dû simplement au hasard ou à la chance du débutant...

Décembre 2016


 Je m'embourbais hélas toujours dans ces marécages brumeux de l'imposture. Après tout, qui étais-je pour prétendre au statut de photographe amateur ? Dès que je me comparais aux photographes de mon club, aux amateurs avertis sur Internet ou même aux professionnels de la photographie, je me savais si loin de mes ambitions...

Janvier 2017


Par moments, le chemin semblait s'éclairer, mais quoi que je fisse, la piste finissait noyée dans une épaisse purée de pois, comme un avertissement solennel ! Je redoutais qu'en me prétendant photographe, même amateur, je m'égare dans les ombres de l'arrogance...

Février 2017


Car, plus encore que les ombres de l'arrogance, dont il est possible de s'accommoder au prix de sa conscience, ce que je redoutais tant était d'assécher mon arbre de candeur et ainsi friper l'âme au fond de mon œil....

Mars 2017

Pourtant, les beaux jours revenaient, et avec eux une certaine insouciance... Je continuai donc d'arpenter Alençon et ses alentours au quotidien, photographiant ce qui me plaisait et profitant du plaisir encore vivace de m'émerveiller d'un rien...

Avril 2017


Tout comme l'amitié, la photographie représentait pour moi une respiration, un oasis, un point d'eau dans l'étouffement désertique de certaines journées, quand le poids de mes incertitudes se faisait trop lourd. La force de continuer à faire de la photo malgré mes doutes et mon sentiment d'imposture, je l'ai ainsi trouvée dans... Le plaisir de faire de la photo.

Mai 2017 


C'est ainsi que, petit à petit je commençais à me demander si ce qualificatif de photographe amateur ne pouvait pas -après tout- me convenir. Avec cette affirmation qui commençait à s'assurer en moi vint une autre manifestation de mon imposture : de véritables averses orageuses me poussant dans les bras non plus du doute mais du désespoir d'un jour me hisser à un niveau acceptable...

Juin 2017


Mais, plus que l'ambition, plus que le désespoir, plus que l'imposture, plus que le doute et l'envie, c'est véritablement au contact de tous ceux qui partageaient ma passion et mon plaisir de prendre des photos que je fus envahi par cette évidence : je suis photographe amateur parce que j'aime faire de la photo. Le reste n'est que tergiversations stériles.

Juillet 2017


Au bout de cette première année de blog photo, une certitude reste totalement acquise : j'aime faire des photos. J'aime regarder de belles photos. J'aime partager mes humbles images, et même si elles ne peuvent prétendre à l'admiration du grand public, j'aime penser qu'aucun partage, aucun effort n'est vain.



Rendez-vous dans un an...
Tonton Poil.